Publié le 25 février 2017 par Audrey Gerard

En mars dernier, le Crédit Foncier a fourni son analyse sur le marché et sur l’évolution du pouvoir d’achat  immobilier bordelais 2014, ainsi que les perspectives pour 2015.

Le marché immobilier à Bordeaux s’est montré dynamique en 2014

Entre 2013 et 2014, on constate une baisse des transactions dans l’ancien de 2,4%. Cette baisse résulte principalement du retrait des investisseurs nationaux qui sont nombreux à investir dans l’immobilier à Bordeaux. De plus, avec l’arrivée  de la LGV, les vendeurs locaux espèrent une hausse des prix et préfèrent donc attendre.

Les prix des logements anciens sont en légère baisse, surtout dans les communes de faible activité économique. Cependant, au sein des communes actives et des hyper-centres, on assiste à un maintien voire à une hausse des prix car les biens se font plus rares. Enfin, sur le marché des maisons, les prix sont en nette baisse, notamment sur la côte ou dans les zones rurales.

Dans l’immobilier neuf, les prix sont restés stables (entre 3 500 € et 4 400 €). Fin janvier 2015, les conditions de taux sont en moyenne à 2,29%, un taux jamais observé depuis 70 ans. A Bordeaux, le coût total moyen pour l’acquisition d’un appartement a fléchi de 9,4% entre 2012 et 2014.

L’immobilier à Bordeaux : baisse de pouvoir d’achat importante

Bordeaux (-24 %) est l’une des villes où la baisse de pouvoir d’achat immobilier est la plus importante, Toulouse et Nantes (-20 %), Lyon (-22 %) et Lille (-25 %). Entre 1998 et 2010, le pouvoir d’achat immobilier des ménages de 30 à 35 ans a baissé de 29% et de 15% pour les ménages de 50 à 55 ans. De plus, durant cette période, le pouvoir d’achat des primo-accédant a baissé de 50%, contrairement à celui de secundo-accédant âgés de plus de 35 ans qui s’est maintenu.

2015, perspective d’augmentation des prix dans l »ancien dans le centre-ville de Bordeaux

Malgré une baisse des prix prévue dans les secteurs moins attractifs, les prix de l’immobilier à Bordeaux devraient augmenter dans les quartiers recherchés et dans le centre-ville. Les taux d’intérêts de crédit immobilier devraient rester faibles et le volume des transactions se maintiendra ou augmentera peut être grâce à de nouveau projets prévus sur les bassins à flot.

Audrey Gerard
Journaliste sur Le Mag Immo